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Au moment où notre pays a besoin de tous ses fils pour relever les multiples défis qui l’assiègent, c’est ce même moment que d’autres tendent la main à des forces extérieures pour défendre leurs intérêts personnels. À savoir la formation d’un gouvernement dans lequel ils feront leur entrée.

Depuis la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta et la nomination de Choguel Kokalla Maïga à la tête du gouvernement de transition, des hommes politiques maliens tirent à hue et à dia. Si certains ont mis un peu d’eau dans leur vin pour accompagner le gouvernement de transition à sauver le Mali du complot international visant à le diviser en deux (02) États, d’autres, guidés par leur gloutonnerie et leur avidité, jettent toujours des peaux bananes sous les pieds des autorités actuelles. Dans ce groupe, on note la présence de ceux qui ont fait de la politique leur profession. Sachant bien qu’en dehors de celle-ci, c’est la descente aux enfers. Et pour échapper aux brûlures, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Ils souhaitent atteindre cet objectif en imposant un gouvernement d’union nationale dans lequel ils siégeront comme ministres de la République.

«À beau mentir qui vient de loin», dit l’adage. La transition malienne, malgré le coût élevé de la vie, l’insécurité, est une fierté pour beaucoup de nos compatriotes et d’Africains. Elle a réussi là où les hommes politiques se sont montrés incapables à donner une lueur d’espoir au peuple malien. Elle s’est attaquée aux défis qui assiègent notre pays depuis 2012 en posant des actes de souveraineté. À commencer à mettre fin à la duplicité de la communauté internationale qui travaillait pour la partition de notre pays, promesse faite à un groupe ethnique qui a trahi le Guide libyen, son protecteur et son soutien de taille. Ensuite, à se débarrasser des forces d’occupation étrangères dont la présence sur notre territoire n’arrivait pas à contenir les terroristes et les djihadistes à développer leurs activités criminelles. Enfin, à interdire les Organisations non-gouvernementales (OGN), soupçonnées de financer les groupes armés qui massacraient les populations maliennes et emportaient leur bétail.

Le départ précité de ces nébuleuses, provoque un séisme dans le camp des professionnels de la politique malienne. Ils avaient tout prévu, sauf la décision courageuse des autorités de la transition demandant à leurs patrons de quitter le sol malien. Ils ne pouvaient pas imager qu’un jour une autorité malienne pourrait cracher au visage de leurs puissants mentors qui décidaient du sort de notre pays. Autre surprise, le Mali se retire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cet autre coup de massue sur la tête des opposants de la transition a fini par clouer leur bec. Mais, apparemment, ils cherchent à faire leur retour. Comment et par quels moyen ?

Depuis un certain temps, les oiseaux de mauvais augure distillent des informations d’une prochaine formation d’un gouvernement élargi à une certaine classe politique dont les leaders n’attendent que l’occasion pour prendre le terrain en marche, malgré leurs critiques acerbes contre la transition. Ils commencent à former d’autres alliances politiques et à demander le soutien des organisations internationales dont la tâche serait d’imposer un calendrier électoral ou un gouvernement d’union, oubliant que si elles avaient cette possibilité, on n’en serait pas là.

On le sait, ces regroupements politiques ont peu de chance de fédérer les Maliens contre la transition, même si la crise énergétique a été un chou gras pour les opposants à jeter le discrédit sur la gestion de la transition. Ils veulent combler ce vide en tendant la main à des ennemis du Mali tapis dans les institutions sous- régionales et internationales pour tordre le cou aux autorités de la transition pour une gestion collégiale de ce qui reste du délai de la transition. Pour cela, des émissaires de l’opposition sillonnent les capitales des pays voisins et les sièges des organisations pour signer un pacte avec le diable pour imposer un gouvernement d’union nationale à la transition, uniquement pour satisfaire les intérêts d’une poignée d’individus de mèche avec les puissances impérialismes pour piller nos ressources naturelles et plonger le Mali dans un autre chaos.

Quelle que soit la situation politico- économique du Mali, la formation d’un gouvernement de partage de gâteau est un acte de trahison contre le peuple malien qui a consenti d’énormes efforts et de sacrifices pour soutenir la transition.

Yoro SOW

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