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La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisée une conférence de presse sur la participation de la femme dans la vie politique au Mali, dans le cadre de la commémoration du 08 mars.

C’était jeudi 14 mars 2024, dans leurs locaux sous la présidence de la Vice-présidente de la CNDH, Me Aissata Founé TEMBELY et animée par Madame Djingarey Ibrahim MAIGA, Chargée de mission au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.

Cette année, le thème international de la Journée des droits des femmes est : «Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme».

Celui retenu par le Mali, cette année pour la célébration de la Journée Internationale des droits de la Femme est : «la représentativité des femmes à la vie publique et politique: défis, enjeux et perspectives».

Cette conférence de presse organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avait pour objectif de mettre en exergue les avancées et les difficultés dans la mise en œuvre de la Loi No 2015-052 du 18 Décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions Nominatives et électives. 

Elle visait spécifiquement à démontrer que la participation des femmes dans la vie politique d’un pays constitue un atout majeur pour son développement ; mettre en évidence la nécessité de l’application effective de la Loi 052 pour l’épanouissement de la femme au Mali et enfin sensibiliser les jeunes filles sur les rôles des femmes dans l’animation de la vie politique d’un pays.

Au cours de sa présentation, la conférencière Mme Djingarey Ibrahim Maïga a retracé l’historique du 08 mars. Selon elle, la Journée Internationale des Droits de la femme, célébrée le 08 mars de chaque année, tire ses origines de la révolte des ouvrières des usines de textiles de Chicago, aux Etats-Unis, en 1857, pour l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.

Cette journée a été institutionnalisée et déclarée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies (ONU) comme «Journée Internationale de la Femme».

Elle dira qu’au Mali, la célébration de la journée internationale des droits de la femme a commencé en 1994.

S’agissant de la participation de la femme dans la vie publique et politique au Mali, Mme Djingarey MAIGA a rappelé que les femmes représentent en moyenne 28, 1% du personnel de la fonction publique. Au total, 20% des postes nominatifs sont occupés par les femmes dans la haute sphère de l’administration dont 17% proviennent des décrets, 20% des arrêtés et un peu plus de 21% qui sont du fait des décisions.

Par ailleurs la proportion des femmes dans les sphères de la haute fonction notamment celles nommées au niveau des directions présentent une situation de 16,1% ; celles évoluant dans les commandements présentent un total de 16,4% reparti comme suit: Gouverneur : 5%, Préfet : 4,41%, Sous-préfet : 13, 9%. Au niveau des Affaires étrangères 11,1% de femmes sont Ambassadeurs ; 9,5% Chef de cabinet, et 22% sont des Conseillers techniques.

A l’en croire, les réflexions doivent être poussées  en terme de représentativité afin de  permettre la réalisation des droits des femmes au Mali mais aussi la réalisation des droits des groupes vulnérables
Pour terminer la conférence de presse, la principale conferencière, Mme Dingarey I. Maïga a répondu à des séries de questions des journalistes basées exclusivement sur l’effectivité de l’application de la Loi 052 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.

Rappelons que la CNDH, Institution Nationale de Protection et de Promotion des Droits de l’Homme, a contribué à cette journée inernationale des droits de la femme, à travers l’organisation d’une conférence de presse sur le thème : «situation de la participation des femmes dans la vie politique au Mali».

Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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